Les mots disparaissent à mesure que s'apaisent
Les mots disparaissent à mesure que s'apaisent les maux.
Pourtant l'envie de revenir hanter ces murs, ces couloirs blancs qui me taraude.J'y pense souvent, et me voici.
Envie de danser en rond comme la ballerine de la boîte à musique de ma mère qui musiquait le lac des cygnes.
Envie de m'ouvrir à l'infini comme une poupée russe pour laisser apparaître la véritable moi.
Aussi bien spirituellement que physiquement.
J'ai trop longtemps caché mon mal-être sous des tonnes de fringues trop sombres, sous des tonnes de graisse trop molle.
Il est temps de muer, comme le serpent, ou alors de s'entrouvrir entre les homoplates pour faire apparaître mes ailes dans le dos.
Ai-je le droit de voler bien au-delà de la médiocrité qu'offre le monde?
On a donné aux humains le pouvoir de rêver par-delà l'infini car la cage du monde est bien trop étroite pour eux.
Et c'est dans notre monde intérieur que nous sommes le plus libres de voler en toute sécurité, là-bas, là-bas, bien au-delà, derrière ces merveilleux, vaporeux nuages....